Bourgogne : souvent talonnée, jamais égalée ou dépassée

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France, Bourgogne, Chanson, Le Bourgogne Pinot noir, 2014, 12,5%, Code SAQ : 11598394, 24,45 $

J’aime beaucoup les vins de Bourgogne. Cette région du monde produit, selon moi, les plus grands Pinots noirs qui soient. Souvent chauffés par d’excellents produits du  Nouveau Monde, ils ne sont jamais, toujours selon mon humble avis, dépassés ou égalés. On a beau apprécier les perles  d’Oregon aux États-Unis ou de Tasmanie en Australie, les Bourguignons sont les champions de ce cépage. C’est tout ! Ce superbe vin de la maison Chanson Père et fils est encore un vibrant exemple de la suprématie de ce coin du monde en matière de Pinot noir. Rien de moins.

On a ici un vin rouge bien typé sur son côté visuel. Il possède la limpidité et la clarté liées à ce cépage.  Il présente peu de larmes quand ont agite le vin sur les parois du verre. Toutefois, ces larmes sont bien lentes. Cela révèle de la matière.  Au premier nez, ce que l’on perçoit, c’est le champignon, le pleurote. Arrive ensuite la belle cerise griotte accompagnée d’une pointe de dissolvant. En bouche, ont comprend que l’on est face à un vin sec, léger, frais à vif avec une longueur étonnante. Ici, les griottes dominent le palais. On a affaire à un vin assez jeune qui est globalement sur le fruit. Cela est caractéristique de son âge.  Malgré cela, on saisit quand même la présence discrète de goûts fumés et de cuir. Il est chaud comme il se doit et ses tannins sont assez étoffés. Voilà un très bon vin qui peut encore vieillir quelques années. Je l’attendrais encore trois ans pour un plaisir maximal, mais le boire maintenant est tout à fait possible.

Accord mets et vin

En cette magnifique semaine de fin d’été, je l’accompagnerais d’une salade d’artichauts, de tomates et de bocconcini. Le tout pourra être agrémenté de menthe, d’olives et d’une vinaigrette à base de lime.

Guylaine Lebel