Café Toscane : de bouche à oreille, simplement

11-juil-17-toscane

Le bouche-à-oreille est une vieille stratégie de marketing qui n’existe que très peu depuis l’avènement des réseaux sociaux. Pourtant, le Café Toscane de Sept-Îles en a fait sa stratégie de marketing numéro un. Il a prouvé que cette vieille ruse, qui fait frissonner de dégoût les millénaux, a encore sa place. Ouvert il y a maintenant deux ans, ils ont quand même une page Facebook. Mais lors de l’ouverture, pas de publicité, pas de tambour ni de fanfare. Ils ont ouvert en catimini !

Subtilement, ils ont commencé en offrant le café, le divin café, le meilleur à Sept-Îles ! Demandez, vous verrez ! Puis, une fois établis, ils ont ouvert pour le dîner, avec des sandwichs qui descendent directement du ciel. Puis, une petite épicerie a fait son apparition avec quelques modestes étagères.  Les produits proposés et le comptoir de viandes froides et fromage qu’on y trouve sont délicieux. Il y a de belles trouvailles à y faire.

Finalement, il ne manquait que les soupers. Ils étaient attendus avec grande impatience. Ils ont fait leur arrivée, récemment, un an et demi après l’ouverture. Vous savez quand vous entendez parler d’un film et que vos attentes sont trop grandes, vous êtes souvent déçus. Je m’étais gardé une petite réserve puisque mes attentes étaient élevées.

Soupers

Devant le menu, quoi demander ? Heureusement j’ai des complices qui m’accompagnent et mon plan est de commander le plus de plats possible pour avoir un aperçu général de ce qu’on peut y servir. En entrée, on partage la bruschetta rustique, le rôti de porc purée d’oignon, le saumon fumé ricotta herbes citron et le fromage du jour. Comment dire les choses de manière réaliste et ne pas vous créer d’attentes irréalistes… je ne veux plus jamais manger de bruschetta s’ils ne sont pas de chez Café Toscane ! Je refuse ! Le saumon fumé, un gravlax fumé subtilement qui met en valeur le doux parfum des herbes citronnées. Tout est bon et savoureux. Pour accompagner ces plats, Jean-Michel, sommelier, nous propose :

Espagne, La Mancha, Bodegas Latùe, Vino ecologico, 12,5 %, Vin privé, 15,90$

Ce beau vin rouge biologique était excellent, mais il était toutefois peu corsé à mon goût. Il faut dire qu’il est élaboré avec de la Syrah et du Cabernet-Sauvignon. Bien structuré avec des arômes et des goûts de cerises et fruits noirs, il se prolongeait dans une longue finale. Je crois que je l’aurais mieux apprécié avec un bœuf bourguignon. Cela dit, il était excellent.

Le menu propose aussi des pâtes, des pâtes fraîches comme on pourrait en manger dans un café sous le soleil de la Toscane. Mon choix s’est arrêté sur les Cavatelli canard confit et champignons. Excellent choix, excellent plat, généreux et où toutes mes papilles gustatives étaient interpellées. J’en ai encore l’eau à la bouche au simple souvenir de ce plat. Le vin proposé par Jean-Michel :

Italie, Langue, Pelissero, Le Nature Vino rosso Barlét, 2015, Trialto, 19,10 $

Cette fois-ci ce joli vin rouge rubis s’accorde parfaitement à mon plat. Il est juste bien équilibré. Il est vif, rond avec une certaine chaleur. Comme je l’ai apprécié!

Mon apollon m’a également permis de goûter les Garganelli primavera saucisse de Toscane. Un plat simple, réconfortant et goûteux.  Je pense que le secret c’est la qualité des produits ! Tous les grands chefs le disent, c’est ce qui fait la différence dans la cuisine et Café Toscane l’a compris et l’applique.

Puis, le dessert… « plus capable, plus de place ». Ce sera pour la prochaine fois. Il paraît que la tarte citron meringue est délicieuse, mais ce n’est que du bouche-à-oreille !

Le rapport qualité-prix est réaliste et juste pour les soupers. En ce qui concerne les autres services, je les trouve peu coûteux pour la qualité offerte.                           

Ann Blouin, *Foodie

*Veuillez noter que les commentaires sont à caractère personnel. Je n’ai jamais fréquenté d’établissement culinaire et je n’ai pas fait mes études en sommellerie !