Virée gastronomique à Rivière-du-Loup
Toutes les raisons sont bonnes pour s’évader quelques jours. Cela permet de changer le mal de place et faire des découvertes.
Mon évasion me conduit cette fois vers le Bas-St-Laurent, j’accompagne mon conjoint pour son travail. Quelle belle occasion pour y faire la découverte de quelques bons choix de restaurant, en à peine 18 heures.
Rivière-du-Loup, avec moins de 20 000 âmes, m’accueille et me charme par son impressionnant choix de tables.
Pain Gamin
Premier arrêt, Au Pain Gamin, une boulangerie artisanale. Les croissants sont divins. Le menu est simple, mais pour un petit-déjeuner rapide, il est idéal et à mon goût. Ils offrent également l’option d’apporter quelques chocolatines et autres viennoiseries en passant. Idéalement, on s’assoit à l’extérieur sur la microterrasse puisqu’à l’intérieur les fours emplissent l’air, non seulement d’odeur angélique de pain frais, mais aussi d’une certaine chaleur.
L’Estaminet
L’heure du dîner a sonné et nous nous retrouvons, par pur hasard, au bistro l’Estaminet, situé en plein cœur de la ville sur la rue Lafontaine. L’établissement était idéal pour dîner, mais il aurait pu convenir pour le souper, un 5 à 7 du jeudi soir ou pour toutes autres occasions. Eux aussi offrent le petit-déjeuner. Le menu est varié et les choix recherchés.
Allemagne, Brême, ABI nBev, Lager, Beck’s, 5 %
On se permet une bière, une Beck’s. Voilà une belle pilsner allemande que j’ai toujours appréciée, un peu plus que sa fameuse cousine la Heineken. Cette blonde limpide me charme par son nez houblonné et ses saveurs de céréales. Comme dans le domaine des accords, il faut parfois faire simple, je l’accompagne d’une soupe à l’oignon à la bière. La soupe à l’oignon est toujours trop chaude et évidemment je me brûle la langue quelques fois. Finalement, je peux apprécier le goût réconfortant de ce plat. Je me permets aussi de prendre quelques bouchées de saucisses et choucroute que mon amoureux a commandées. Une belle assiette généreuse pour ses saveurs et sa portion.
Le Saint-Patrice
Pour souper, nous avons découvert le Saint-Patrice. J’y étais déjà allée il y a quelques années. Quelques nouveautés se sont ajoutées depuis ma dernière visite. D’abord, l’établissement offre maintenant deux ambiances : une décontractée et moderne, l’autre sobre et classique. Ils ont également fait l’acquisition d’un bar à pain. J’ai eu un beau coup de cœur pour les escargots gratinés au bleu. Chacune des bouchées était savoureuse.
Canada, Dunham, Vignoble de l’Orpailleur, l’Orpailleur 2016, 11,5 %, Code SAQ : 00704221, 14,95 $
Pour accompagner ces escargots, nous avons choisi l’Orpailleur qui a su relever toutes les saveurs de ce plat. Nous avons ici un vin blanc québécois délicat aux odeurs de poires sucrées. J’avais commandé la sole aux citrons confits. Je dirais que ce plat était honnête. Le choix de mon conjoint était cependant excellent, un filet d’épaule de bœuf. La sauce était crémeuse, goûteuse, exquise. Cela confirme que je dois toujours demander la spécialité du chef et les recommandations de mon serveur.
Il n’est pas toujours évident d’apporter des enfants dans ce genre de resto. Mes filles nous accompagnaient lors de cette petite escapade. Je dois lever mon chapeau au Saint-Patrice, puisqu’elles ont eu droit à un service aimable, courtois et un menu à leur satisfaction.
Fromagerie des Basques
Notre balade dans ce joli et charmant coin de pays n’aurait pas été complète sans un petit détour à la Fromagerie des Basques à Trois-Pistoles. On devait se limiter. Cela n’est pas facile quand on sait que la fromagerie offre une grande sélection de fromages pour tous les goûts. Nous nous sommes arrêtés sur un Suisse à la bière qui est un fromage affiné à pâte ferme. Nous sommes aussi repartis avec Le Pettigrew, un fromage à pâte demi-cuite. Ils étaient divins, l’un comme l’autre.
Quelques heures, ne sont pas suffisantes pour découvrir tout ce que cette région peut nous offrir, mais comme les entrées sur le menu, mon rapide 18 heures dans le Bas-St-Laurent m’a permis de me mettre en appétit. J’y retournerai avec gourmandise!
Ann Blouin, foodie