Un Cru bourgeois au nez vitaminé !
France, Haut-Médoc, Cheval Quancard, Château Tour St-Joseph, 2012, 13 %, Code SAQ : 10752775, 24,10 $
Ah que j’étais heureuse de déguster ce millésime 2012 de Bordeaux. D’abord parce que c’est une bonne année pour cette région du monde et aussi parce que j’étais à Bordeaux durant cet été-là. J’avais suivi la formation de l’école des vins de Bordeaux. Comme j’ai apprécié ce cours, ce coin du monde et tous ces vins !
On a affaire ici à un vin typiquement bordelais avec son assemblage de Merlot (50%), Cabernet sauvignon (45%) et Cabernet franc (5%). De plus, il est classé Cru bourgeois, ce qui annonce une belle qualité.
On a affaire ici à un vin typiquement bordelais avec son assemblage de Merlot (50%), Cabernet sauvignon (45%) et Cabernet franc (5%). De plus, il est classé Cru bourgeois, ce qui annonce une belle qualité.
À première vue, ce vin rouge sombre tirant vers le rubis présente une couleur dont la pigmentation se détache comme un vieux vin. Plusieurs larmes larges et tellement lentes descendent sur les parois du verre. Ce sera assurément un vin avec de la matière.
Le nez confirme mes expectatives. Il offre une multitude d’arômes bien définis. Les fruits sont représentés par le cassis et la cerise. Des notes végétales d’humus, d’asperge et de champignons se bousculent. La garrigue et le poivre noir épicent le nez. De la résine et une pointe de menthol viennent compléter ce bouquet d’une superbe exubérance.
En bouche, ce vin structuré aux tannins charpentés s’équilibre très bien avec une acidité vive. Un goût de cerise de terre s’installe en roi dans ce palais bien sec. La finale se termine par une belle chaleur résiduelle qui réconforte. Je pense que ce vin est un excellent produit qui est à consommer maintenant, mais qui pourrait aussi se bonifier de trois à cinq ans. Imaginez son nez à ce moment !
Le nez confirme mes expectatives. Il offre une multitude d’arômes bien définis. Les fruits sont représentés par le cassis et la cerise. Des notes végétales d’humus, d’asperge et de champignons se bousculent. La garrigue et le poivre noir épicent le nez. De la résine et une pointe de menthol viennent compléter ce bouquet d’une superbe exubérance.
En bouche, ce vin structuré aux tannins charpentés s’équilibre très bien avec une acidité vive. Un goût de cerise de terre s’installe en roi dans ce palais bien sec. La finale se termine par une belle chaleur résiduelle qui réconforte. Je pense que ce vin est un excellent produit qui est à consommer maintenant, mais qui pourrait aussi se bonifier de trois à cinq ans. Imaginez son nez à ce moment !
Accord mets et vins
Je le recommande avec un gigot d’agneau sauce aux herbes. Ce vin saura accompagner cette viande goûteuse et les arômes de garrigue seront bien mis en valeur au contact de la sauce aux herbes.