C’est la vie parce que c’est la vie !

France, Pays d’Oc, Albert Bichot, C’est la vie, 2016, 12,5 %, Code SAQ : 10915298, 12,55$

J’étais, ce soir-là, dans un gros souper avec un beau groupe d’amis. Nous étions entre deux services et déjà pleins à rebord ! « Inquiète toi pas Guylaine. Ils ont prévu un trou normand » me lance Élise qui faisait partie de la bande. Non mais qui fait des soupers à la maison avec des trous normands aujourd’hui ? Ann et Daniel qui d’autres ? Les mêmes qui nous ont tenus à table durant six heures ce fameux soir. Vous voyez le genre? De plus, il y avait comme de l’électricité dans l’air. Vous savez ce style de soirée où tous les bouchons des bouteilles sont jetés, car d’aucune possible manière il ne restera du vin ?

C’est ainsi que je me suis retrouvée avec ce joli vin sans prétention qui se veut un heureux mélange de Sauvignon blanc et de Chardonnay. Limpide et brillant, sa jeunesse s’y reflétait en toute lumière. Au nez, on pouvait d’abord constater que ce vin était très aromatique. On percevait bien le citron du Chardonnay mais rien ne respirait le Sauvignon blanc. Il y avait des arômes fruités exotiques et une belle minéralité très évidente. « Ça sent le bracelet de bonbons de notre enfance » s’est exclamé Nadia. Elle avait totalement raison. Il y a de ces odeurs tellement réconfortantes. Ça en était une.

En bouche, la poire et les fleurs de miel se démarquaient dans un palais bien vif. Le citron revenait en rétro-olfaction et la longueur était très surprenante. « Il se garde bien en joue » a imagé Nadia pour exprimer la persistance de ce beau produit franchement agréable.

Comme il porte bien son nom ce vin. Il représentait très bien la soirée que nous vivions à ce moment, car de partager un bon repas en compagnie de bons amis, c’est la vie !

Accord mets et vin

L’accord de ce soir-là était tout à fait agréable. Son côté fruité et réconfortant venait s’agencer à merveille avec un potage de courges musquées relevés avec des piments.

Guylaine Lebel